Nous consommons tous quotidiennement des contenus multimédia. A la question, comment votre consommation multimédia impact le climat. Que savons nous de cela ?
Comment votre consommation multimédia impacte le climat
Pour répondre, regardons l’étude d’octobre 2024 de L’ARCOM, l’ARCEP et l’ADEME sur ce thème.
L’ARCOM est l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique.
L’ARCEP c’est l’Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse.
l’ADEME c’est l’agence de la transissions écologique.
Selon les usages actuels, la télévision reste le média le plus impactant. Sur cet impact, la cause n’est pas le temps de visionnage mais l’impact de la fabrication et du recyclage du terminal, en l’occurrence la télévision. Les téléviseurs 4k et 8k consomment beaucoup et utilisent beaucoup de matériaux rares. La télévision c’est encore 70% de l’impact. Rattrapé par le streaming.
Le second usage c’est le streaming vidéo, Youtube, Netflix, Apple TV…..
L’étude met également en évidence que la publicité peut augmenter jusqu’à 25 % l’impact carbone du visionnage de contenus vidéo, en particulier pour les usages en TV de rattrapage.
Conclusion abonnez vous pour ne pas avoir de publicité!!
Sur ces indicateurs, la limitation de la taille des écrans, l’augmentation de leur durée d’usage. C’est la principale source de carbone. Il faut s’attendre un jour à des textes de loi limitant la consommation des écrans et donc leur taille.
Pour avoir une bonne image de ce que représente nous usages audiovisuels, l’ARCOM a fait plusieurs comparaisons.
La comparaison en équivalent automobiles est impressionnante.
Il faut quand même avoir en tête que nous sommes accros aux contenus. Notre consommation augmente et les opportunités de le faire hors domicile sont très impactant (réseau 5g et 6g). Entre les écrans que l’on a à domicile, le smartphone et le pc du travail pour certain, on passe la journée devant un écran.
A cela vous ajoutez que l’on change de smartphone tous les 2.5 ans, que l’on a plusieurs écrans à la maison, et vous avez un impact individuel qui est énorme.
Les scénarios pour réduire l’impact
Comme chaque étude de l’ARCOM les conclusions restent les mêmes, éco conception, sobriété. En clair, mesures de restriction des capacité des services, et réduction des usages.
Jamais l’impact du progrès technique n’est mesurer. Alors même que le track record de ces technologie démontre que les matériels et services plus récents sont mieux conçus que les anciens.
La liste des recommandation est bien formulée. « Réduction des usages sans nuire à la création ». En vrai, si on produit moins de contenus et de visualisation et on reluit la création. C’est obligatoire et lié.
C’est l’offre de contenus qui fait la demande. Si on décide que les programmes cessent entre minuit et six heures du matin et bien on ne consommera pas.
Les mesures d’éco conception sont à retenir car elles vont avec l’innovation. C’est nécessaire de le faire.
La sensibilisation aux bonne pratiques. C’est la façon polie de dire que l’on va prendre des mesures pour réduire les usages. Limiter la résolution des formats(4k 8k) Limiter le temps de visionnage, mesure les temps d’écoute pour culpabiliser.
Synthèse
L’étude a constaté que ces usages représentaient 0,9 % de l’empreinte carbone totale de la France et 2,9 % de sa consommation électrique en 2022.
La télévision linéaire (en direct) est le mode de consommation le plus polluant, représentant 52 % de l’empreinte carbone des usages audiovisuels. Cela est dû à sa popularité et à l’utilisation massive des téléviseurs, qui sont des appareils particulièrement énergivores
La vidéo à la demande est l’usage le plus polluant à usage égal
La télévision en replay et la radio numérique sont les options les plus vertueuses
L’étude a également révélé que l’impact environnemental variait en fonction du support utilisé :
Le streaming audio via le réseau mobile sur smartphone émet quatre fois plus de CO2 que l’écoute de la radio FM sur un transistor
La télévision linéaire en TNT génère environ 20 % d’émissions de CO2 en moins par heure que la vidéo à la demande sur une smart TV ou que la consommation de vidéos sur smartphone via le réseau mobile.
Sources :
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